Rudy travaille, travaille, travaille... trop ! (6/03/2006)
Voilà, je suis une journaliste esseulée et délaissée par son apprenti médecin. Mon beau et tendre Rudy n’a d’yeux que pour ses cours, ses stages et même cet Australien avec qui il a passé la soirée la semaine dernière ! Je vais être jalouse de tout ce qui lui prend son temps bientôt ! Compréhensive, OK, mais il y a des limites !
A propos de l’Australien... J’ai passé une soirée super sympa avec lui, il est plutôt intéressant, mais je ne sais pas pourquoi, il m’agace.
C’est peut-être son côté belle gueule, beau gosse à la barbe de deux jours, cheveux passés au brushing "pour un résultat naturel". Il fait très solgan de pub en fait !
Il est intéressant, capable de parler de tous les sujets quel que soit l’interlocuteur, sociable, peintre. Et il ne manque pas d’aplomb pour dessiner charlotte nue et faire passer la pilule en dessinant papa. Culotté !
Voilà ce qui me porte sur les nerfs : il est parfait sans être pour autant lisse et creux. Où est le défaut, où est le piège ? J’ai envie de trouver la faille, d’écailler le vernis. Mais pourquoi je parle de lui, moi ? Je rentre complètement dans son jeu.
Allez, basta les grands discours. Je file à la rédac’. Ils sont très contents de Gali et de son article, ça fait plaisir. C’est vrai qu’avoir un papier d’investigation comme ça, c’est rare et c’est très bon pour la Dépêche. Il va certainement être repris et cité dans la presse.
Quelle injustice et quel manque de reconnaissance si Gali est expulsé... S’il n’est pas régularisé alors qu’il dénonce un réseau mafieux et du racket, quelle terre d’asile sommes-nous ? Le renvoyer dans son pays, c’est le tuer.
Il a une bonne plume et des dons pour l’enquête. Il pourrait publier pour de grands journaux nationaux. Et Juliette... Elle a l’air accroc. C’est injuste pour eux deux. Ou alors, il faudra qu’elle le suive dans un autre pays d’accueil. Allez, je suis en retard... je file !